Saint François de Sales

la joie d'aimer

La famille salésienne

Depuis la fondation de l'ordre de la Visitation par Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal, une grande famille salésienne s'est développée, tel un grand arbre pluricentenaire. Voici donc les principales branches de ce bel arbre qui a pris racine depuis plus de 400 ans.
 
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Il faut bien sûr commencer par citer l'ordre de la visitation qui compte aujoud'hui près de 150 monastères et 2500 moniales, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique, en Asie. Pour en savoir plus :  
 

Dans le sillage des visitandines, beaucoup, donc, laïcs, religieux(ses), prêtres, vivent  de l’esprit de Saint François de Sales, tous unis dans cette manière particulière de vivre l’Évangile. 


Parmi les diverses branches de la famille salésienne : les Sociétés fondées par l'Abbé Henri Chaumont.

Trois figures ont marqué la fondation des Sociétés des Filles (laïques et Soeurs Salésiennes Missionnaires de Marie Immaculée), des Fils et des Prêtres de Saint François de Sales :

Henri Chaumont Caroline Colchen-Carré de Malberg Félicie Gros - Mère Marie-Gertrude
Né à Paris le 11 décembre 1838, Henri Chaumont est baptisé le 16 en l'église saint Germain des Prés. Des l'âge de 4 ans, sa mère le consacre à la Vierge Marie.

Enfant, il se montre volontaire, têtu, tenace, plein de coeur, d'ardeur et d'audace. Grâce à la lecture de la revue de l'enfance missionaire, s'allume en lui le feu de la mission, qui  brûlera jusqu'à la fin de sa vie.

Peu après sa première communion, il confie à ses parents le désir d'être prêtre. Avant d'entrer au séminaire, il apprend le métier d'horloger, un travail minutieux, duquel tire-t-il, peut-être, précision et persévérance dans sa vie spirituelle.

Un homme marque son chemin spirituel, Mgr Gaston de Ségur qui devient
son guide spirituel. Imprégné de saint François de Sales, directeur spirituel avisé, sa fréquentation marque profondément la vie et la mission de Henri Chaumont par la suite.

Henri est ordonné prêtre le 17 janvier 1864 en la chapelle du séminaire Saint-Sulpice.

Il est d'abord envoyé à la paroisse saint Marcel, quartier pauvre matériellement et spirituellement. Puis, en 1868, à la paroisse Sainte-Clotilde, l'un des quartiers les plus riches de la captiale. C'est là qu'il rencontre Mme Carré de Malberg, avec laquelle il fonde la Société des Filles de Saint François de Sales en 1872, la Société des Prêtres de St François de Sales en 1876, puis la Société des Fils de St François de Sales, et en 1889 les Catéchistes Misionnaires de Marie Immaculée.

Après le ministère paroissial, le P. Chaumont devient aumônier des frères des écoles chrétiennes ; il est ainsi plus disponible pour se donner au développement et à l'accompagnement de ses fondations : la Société des Filles de Saint François de Sales, des Prêtres de St François de Sales, des Fils de Saint François de Sales, et des catéchistes misionniaires.

Il meurt épuisé à l'âge de 57 ans ans, le 15 mai 1896.

Pour en savoir plus : 
Caroline Colchen-Carré de Malberg est née à Metz le 8 avril 1829, d'une famille dont elle reçoit sa première éducation chrétienne, marquée par la dévotion à la Vierge Marie.

En 1841, elle part en pension à la Visitation de Metz, où elle révèle un caractère décidé, acceptant cependant  ses erreurs et ses défauts, et s'efforçant d’y remédier.  L'aumônier, l’abbé Jegou, son confesseur, perçoit vite son désir de sainteté ; son rôle est déterminant dans sa vocation.

En 1846, son cousin germain, le capitaine Paul Carré, âgé de 24 ans, la demande en mariage à ses parents, en 1848. Le mariage a lieu le 2 mai 1849.

En 1869, le couple habite la capitale, sur la paroisse Sainte-Clotilde, où l’a conduit le service de Commandant de Paul Carré, attaché à la garnison de Paris. Leur fille de 4 ans meurt, après deux autres enfants, morts aussi en bas âge ; il lui reste un seul fils, le deuxième, Paul. C'est dans ce contexte de désrarroi que Madame Carré rencontre l’abbé Henri Chaumont et lui fait part de sa souffrance. Il devient son guide spirituel.

 

Au contact de beaucoup de femmes d’officiers et de nombreuses relations, mûrie par les épreuves, formée à la vie de prière et soucieuse d’apostolat, Madame Caré exerce une influence discrète au cours des rencontres et soirées mondaines.

L’abbé Chaumont lui conseille de réunir quelques-unes d’entre elles pour parler de vie chrétienne et voir comment vivre, dans leur condition de vie quotidienne, les conseils que saint François de Sales donne à « Philothée », dans l’Introduction à la Vie dévote. Ce sont les premiers pas de la Société des Filles de St François de Sales qui démarrent officiellement le 15 octobre 1872. Une règle de vie est établie sous le patronage de François de Sales et Jeanne de Chantal.

Les dernières années de Madame Carré sont marquées par la mort de son fils et de son mari. Atteinte d'un cancer, elle meurt le 28 janvier 1891.

Pour en savoir plus :
 

Félicie Gros naît à Paris le 27 mars 1850, dans une famille pas particulièrement pieuse, mais reçoit une &ducation religieuse. Son papa décède alors qu'elle n'a que 5 ans.

Sa vocation s'éveille vraiment vers 16 ans. En mai 1868, elle se confesse au P. Chaumont, vicaire de la paroisse. Il devient son directeur de conscience, qui en 1873, l'oriente vers la Société des Filles de St François de Sales. Se devéloppe chez elle une dévotion particulière à la Mère de Dieu, animée d'une foi intense. Elle prend le nom Marie-Gertrude.

En 1873 les Filles de St françois de Sales débutent une oeuvre sous le patronnage de Marie Immaculée, dont le but est de prier pour l'évangélisation, le réconfort matériel et spirituel des femmes en terre paënne, qui ne connaissent pas encore la révélation chrétienne. Marie-Gertrude, parcours toute la France à la recherche de bonnes volontés et de soutiens des prêtres pour apporter dès que possible une aide et une présence apostoloqie auprès de ces populations. Il faut attendre plus de 10 ans avant un premier départ vers l'Inde.

Après un long temps de préparation, le 12 octobre, Marie-Gertrude et trois autres pionnières embarquent à Marseille pour Nagpur (Inde). La longue aventure des Catéchistes Misionnaires de Marie Immaculée commence. Une mission à dure épreuve, puisqu'il faut affronter le climat extrême, les maladies et épidémies, la misères, les distances, la barrière culturelle et religieuse des popultaions. Mais sous le patronage de Notre-Dame de Lourdes la semence prendre racine et se développe peu à peu, jusqu'à aujourd'hui.

En 1968, les Catéchistes Misionnaires de Marie Immaculées deviennent la branche religieuse des Filles de St françois de Sales, sous le nom de Soeurs Salésiennes de Marie Immaculée, présentes actuellement dans une quinzaine de pays.

Mère Marie-Gertrude meurt le 18 mars 1905 à Dacca à 55 ans.




Pour en savoir plus : 
L'esprit qui anime ces différentes sociétés présentes sur les différents continents, Filles, Fils, prêtres, est celui de Saint François de Sales que l'Abbé Chaumont a choisi comme modèle et maître spirituel. À son écoute, il se mettent à l'école de Jésus "doux et humble de coeur", pour apprendre de lui à "tout faire par amour et rien par force". Attentifs à l'Esprit Saint, il veulent "rendre gloire à Dieu" par toute leur vie, dans leurs vocations et états de vie respectifs.

Henri Chaumont :
« Dans toutes mes actions, je mettrai ma volonté au diapason de l’Esprit Saint. »
« Être tout à tous pour faire pénétrer de plus en plus son Esprit dans le monde. »


Les Sociétés en chiffres :
Filles de Saint François de Sales (laïques) : 1250 membres
Filles de Saint François de Sales (religieuses) : 1450
Prêtres de Saint François de Sales : 500
Fils de Saint Franços de Sales : 300


- Sites internet :
 

- La Société des Filles de St François de Sales :

  • Association St François de Sales : et 
  • Les Salésiennes Missionnaires de Marie Immaculée : 

- La Société Prêtres de St François de Sales  :

- La Société des Fils de St François de sales : 

- Familles St François de Sales :

Cette quatrième association, beaucoup plus récente, puisque née dans les années 2000, a été crée à l'inititaive  d'un  couple salésien, respectivement Fils et Fille de Saint François de Sales. Son objectif est de rejoindre des jeunes couples et leurs enfants, afin de leur permettre de vivre le chemin tracé par l'Abbé Chaumont avec les Sociétés qui se sont déployées à travers le monde.

 


Les autres branches de l'arbre salésien :

- Les Missionnaires de Saint François de Sales : 

- Les soeurs de la Croix de Chavanod : 

- Les Salésiens et Salésiennes de Don Bosco :  (salésiens) et (salésiennes)

- Les Oblats et Oblates de St François de Sales :(Oblats) et(Oblates)

- L’Institut séculier de St François de Sales : 

- Le soeurs salésiennes de la Visitation : 

- Les volontaires de Don Bosco : 

- Les coopérateurs salésiens : 

- Chemins salésiens :